Retour sur dossier Sud-Ouest 3 mars 2021 : SAINT-JEAN-DE-LUZ L’installation de la vidéoprotection est à l’étude. Peu convaincu à l’origine, le maire Jean-François Irigoyen a revu sa position".
Pour Manuel de Lara, c’est tout vu. Cet argent devrait aller « au renforcement d’une police de proximité, donc de la police municipale, à qui il faut donner les moyens humains d’aller sur les sites dits sensibles, plutôt que d’y installer des caméras. Le rôle dissuasif de la vidéoprotection, terme utilisé parce que moins connoté que la vidéosurveillance, je n’y crois absolument pas. » Pour forger son opinion, l’élu se base sur son expérience
personnelle. Celle d’un Luzien qui, ayant grandi dans cette ville, n’y a pas vu le bouleversement décrit par l’édile : « J’ai vu la ville changer, se transformer. Mais est-ce qu’on y est moins en sécurité ? Je réponds non. Est-ce qu’il y existe des débordements qu’il faut juguler ? Oui, mais grâce au travail de prévention et de proximité assumé par la police et les
travailleurs sociaux et grâce à l’action d’un garde champêtre, par exemple,
en ce qui concerne la question des décharges sauvages, notamment. Des recrutements pour lesquels la Ville a les moyens. » Et Manuel de Lara de faire la comparaison : « Une dépense de 40 000 euros pour des caméras, c’est un poste de policier municipal. »
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