"Faire de la politique, ce n’est pas seulement mettre les gens dans la rue, c’est aussi proposer et surtout agir", souligne Manuel de LARA.

Si le diagnostic posé par la gauche abertzale sur la nécessité de maintenir les urgences de la Polyclinique de Saint-Jean-de-Luz est partagé par tous les élus du conseil municipal, défendre le statu quo ne suffit pas. Il ne s’agit pas seulement d’empêcher une fermeture, mais aussi et surtout d’améliorer l’offre de soins dans le cadre d’un projet structurant pour notre territoire.
Nous le savons tous les services d'urgences relèvent principalement de la compétence de l'État et des établissements de santé publics ou privés.
Cependant, certaines collectivités locales, confrontées à des situations critiques dues à une pénurie de professionnels de santé, ont décidé d’intervenir avec le soutien de l'État. Ces interventions incluent des incitations financières à l’installation de médecins, le financement ou le cofinancement de maisons de santé pluridisciplinaires, ainsi que la mise en place de centres de soins non programmés pour garantir l'accès aux soins d'urgence à leurs administrés.
"Il est temps de dépasser les discours et les récupérations politiques. La santé des citoyens ne doit pas être un terrain de jeu partisan, mais une priorité absolue"
Pour répondre à cette situation préoccupante, Manuel de LARA propose l’organisation d’une conférence de santé à l’initiative du préfet, rassemblant toutes les parties prenantes compétentes en matière de santé (ARS, Polyclinique, CPTS, etc.), ainsi que les collectivités locales. Son objectif serait triple :
Étudier la mise en place par l'État d’une délégation de service public permettant aux urgences de la polyclinique de fonctionner dans des conditions économiques sécurisées.
Établir un cadre conventionnel permettant aux collectivités locales de soutenir financièrement les travaux de modernisation des urgences, et, à titre exceptionnel, d’assurer pendant un an la prise en charge du salaire de deux médecins urgentistes.
Créer un poste d'observateur pour le maire de Saint-Jean-de-Luz au sein du conseil de surveillance de la polyclinique, afin de suivre l'évolution de la situation, anticiper les défis et défendre les intérêts sanitaires des habitants du bassin de vie du Sud Pays basque.
"La volonté politique doit se traduire en actes concrets. C’est en prenant nos responsabilités et en proposant des solutions pragmatiques que nous garantirons à tous les Luziens un accès rapide et de qualité aux soins d'urgence", conclut Manuel de LARA.
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